6 janvier 2008
“Je méprise ceux qui marchent au pas, ils sont dotés d’un cerveau alors qu’une moelle épinière leur suffirait”
Tu sais ce sentiment, n'hausse pas les épaules. Je suis sûre que tu le connais. Il t'a bien fait baver, je le sais. Celui qui fait de toi un autre. Je sais, tu ne t'en rend pas compte. Ce sentiment souillé depuis des générations et pourtant primaire. Allez, crache le morceau, tu le connais hein ?
Tu le nies et tu le laisses pour les autres ? T'as peur, t'as trop souffers ? Tu me fais rire, immonde humain. Nous sommes six milliards d'hommes à survivrent dans cette planète. Crois tu que chacun d'entre eux ne ressent pas un jour cette horrible souffrance ?
Je suis folle, tu as raison. Je pense trop, je réflechis trop, je ne solutionne pas.
Et pourtant, j'espere. Je vois encore un peu d'espoir dans cet antre si sombre...
Saliva _ Always
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